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30 mars 2008 7 30 /03 /mars /2008 09:03

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Paranormal, médecine parallèle, médecine douce, médecine alternative, médecine complémentaire
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Paranormal est le terme qui désigne l'ensemble des faits, événements, phénomènes, croyances ou pratiques qui échappent plus ou moins à notre compréhension rationaliste, de tout ce qui est insolite, mystérieux, inexpliqué ou inexplicable à l'heure actuelle. Le monde est donc tout rempli de  Paranormal, et il serait intéressant et peut-être même utile d'en prendre connaissance le plus possible.

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- L'esprit humain est essentiellement marqué par la curiosité : il cherche sans relâche à comprendre le comment et surtout le pourquoi des choses. Nous sommes tous plus ou moins cartésiens, nous ne saurions nous contenter d'accepter ce qui nous arrive ou ce que nous percevons sans en saisir les tenants et les aboutissants. Il nous faut une explication à tout.

- Nombreux sont ceux qui considèrent le Paranormal avec peu de sérieux car il est souvent l'objet de fortes croyances gratuites pour ou contre sa réalité. Cela est d'autant plus vrai que les médias et les oeuvres de fiction utilisent fréquemment le Paranormal comme thème pour faire de l'audimat, et que les charlatans et les sectes se servent du Paranormal à leur avantage. Ainsi, une approche rigoureuse et ouverte du Paranormal est plutôt rare.

- Il est possible que ce qu'on considère aujourd'hui comme paranormal ne soit rien d'autre que ce qui dépasse les limites actuelles de notre compréhension de l'Univers. D'autre part, en face des nombreux mystères qui restent irrésolus de nos jours, pourrions-nous prétendre être capables de comprendre tout ce qui se présente à notre perception ?

- Le terme de "médecine non conventionnelle" désigne en Occident une grande variété de méthodes de traitement, chacune ayant une approche spécifique dans sa manière d'aborder le thème de la santé. Elles reposent sur des traditions empiriques parfois séculaires ou sur des nouvelles pratiques émergentes, qui tentent souvent difficilement d'exister dans les chemins législatifs "en place", face à la rumeur, etc.

- Ces méthodes traitent l'humain dans sa globalité, sont souvent préventives, et s'appuient sur la relation de confiance avec le patient qui exprime souvent une recherche personnelle et la quête d'un cadre de soins qui se situe parfois hors du cadre de référence habituel de la médecine classique.

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Complexités sémantiques de l'appellation

- En définitive, le patient fait son choix lui-même, la médecine n'étant pas toujours exempte de rejet de ce qu'elle connaît mal. Cependant, il y a longtemps que de nombreux médecins se forment à des approches différentes de ce qu'on leur a enseigné à la faculté de Médecine.

- Certaines techniques sont utilisées par les médecins, théoriquement plus à même d'en connaître les apports et les limites ; d'autres par des auxiliaires médicaux, d'autres par divers praticiens paramédicaux, et d'autres encore par des pratiquants dont la qualité de la formation peut difficilement être évaluée puisqu'elles se posent sur des bases souvent contestées et se créent aux marges de la médecine classique.

- Le terme "médecine non conventionnelle" est le terme retenu par la Commission européenne de Bruxelles pour qualifier les médecines alternatives, qui font l'objet d'une reconnaissance progressive en Europe depuis les années 1990. On utilise aussi le terme de médecine douce, les termes de médecine complémentaire, médecine naturelle, médecine alternative, ou médecine parallèle.

- Parler de médecine parallèle semble signifier qu'il y aurait deux conceptions de la médecine impliquant deux systèmes de soins fonctionnant indépendamment l'un de l'autre, avec le même degré d'efficience et de scientificité : au final, les patients auraient donc le choix entre deux thérapeutiques qu'ils pourraient soit envisager comme alternatives et concurrentes, soit comme complémentaires l'une de l'autre.

- L'appellation "médecine douce" dénonce par définition les pratiques thérapeutiques supposées agressives de la médecine classique occidentale par opposition à celles que proposeraient et développeraient ces autres médecines.

- Par "médecine alternative" ou "médecine parallèle" on envisage ces pratiques de soins comme substitutives, donc susceptibles de remplacer une démarche thérapeutique classique et conventionnelle.

- Le terme de "médecine complémentaire", en revanche, privilégie plutôt l'idée d'associer des traitements impliquant peut-être des philosophies thérapeutiques différentes mais capables de coopérer dans l'intérêt du malade.

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Aspect légal

- Selon les pays, les médecines parallèles sont reconnues, interdites, tolérées et même remboursées. Les principaux arguments de discussion sont les suivants.

- Alors que de nombreux médecins s'intéressent à titre personnel à ces techniques, on assiste à un manque de procédures bien adaptées à l'introduction et à l'étude des apports des médecines parallèles, notamment parce que les approches de santé sont gérées au niveau politique et institutionnel et que l'argent va principalement aux laboratoires et aux chercheurs "classiques".

- D'autre part, le médicament est un marché extrêmement vaste et convoité qui pense qu'il n'a rien à gagner à l'émergence de certaines approches et pratiques de santé auprès du public. Quand les techniques ne sont pas néfastes, on pourrait fixer un cadre clair à ces pratiques tant qu'il n'y a pas d'ambiguïté sur le caractère non médical de l'action (pas d'usurpation du titre de médecin).

- La logique induite par le système actuel par "l'exercice illégal de la médecine" semble tendre à écarter toute personne qui s'aventurerait à formuler de nouvelles hypothèses de recherche dans le domaine de la santé, notamment dans le domaine des thérapeutiques "naturelles". À l'heure actuelle, l'interrogation sur les fondements de nos méthodes de Santé a lieu surtout lors de remises en cause induites par des catastrophes, qui peuvent entraîner alors le retrait d'un médicament ou d'un vaccin.

- L'effet placebo et le réconfort qu'apportent, entre autres, ces méthodes (pour certaines ancestrales) ont un certain intérêt, les médecins prescrivant eux-mêmes des placebos, ce qui tend à prouver que le psychisme est fondamental dans la guérison. Ces médecines semblent avoir démontré une certaine efficacité, même relative, ce qui a conduit en son temps au remboursement de l'homéopathie et à l'acceptation de l'acupuncture et de la sophrologie dans certains hôpitaux, plus récemment à l'acceptation en France de l'ostéopathie.

- Le recours aux médecines parallèles doit être judicieux : le traitement d'une maladie grave et avancée nécessitant une thérapie à technologie pouvant être retardé par le recours exclusif à une médecine parallèle.

- La médecine "rationnelle" et les médecines parallèles sont sans doute complémentaires et non opposées comme on voudrait le faire croire trop souvent. Il n'y a aucune raison de ne pas explorer toutes les pistes de la Santé et de s'en tenir uniquement à ce qu'on connaît.

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Médecine douce

- On regroupe sous le terme "médecine douce" ou "médecine naturelle" les médecines qui respectent le fonctionnement naturel du corps, par l'emploi de techniques manuelles ou par l'administration de substances "naturelles", non synthétiques.

- Les médecines douces et la médecine classique peuvent différer sur l'interprétation des troubles. Par exemple, les médecines douces considèrent les concepts de détoxication/détoxination (les toxines en question ne sont pas spécifiées), alors que ceux-ci n'ont pas de définition en médecine allopathique.

- On associe souvent au champ des médecines douces les compléments alimentaires, les préparations à base de plantes, la massothérapie, la magnétothérapie, l'ayurveda.

- Il est à noter que l'homéopathie et la médecine traditionnelle chinoise sont parfois décrites comme étant des médecines "douces". Ce terme peut être trompeur, car il sous-entend que les traitements sont forcément doux et faciles à supporter. Si cela est vrai la plupart du temps, il ne faut pas penser que cela est vrai dans tous les cas. En effet, ces traitements (homéopathie ou médecine traditionnelle chinoise) peuvent engendrer des "crises curatives", souvent nécessaires à la guérison, mais qui peuvent être parfois très brutales. Quand c'est le cas, le terme de médecine "douce" est peu adapté. C'est pourquoi il est plus approprié d'utiliser le terme "médecine naturelle" puisque, malgré les allégations affirmant que les effets ne sont que doux, voire placebo, il y a des risques très grands lors de l'utilisation d'un traitement à tâtons.

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- L'acupuncture ou acuponcture (du latin : acus, "aiguille" et pungere "piquer") dont la caractéristique la plus représentative est son traitement par implantation de très fines aiguilles appliquées en certains points du corps, constitue l'une des composantes de la médecine traditionnelle chinoise.

Elle permet une meilleure circulation de l'"énergie vitale".

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- L'aromathérapie - Utilisation d'huiles essentielles pour traiter différents symptômes. Les odeurs de la vie courante ont une fonction vitale. L'odorat est un sens que nous connaissons, mais que nous négligeons un peu, tant il fait partie intégrante de notre système vital. Il suffit pourtant d'un simple rhume pour se rendre compte de l'importance de ce sens. Privé d'odorat, nous sommes perdus dans une jungle inconnue. Manger du coton, ne plus sentir la bonne odeur du ragoût qui mijote sont les premières expériences désagréables.

L'aromathérapie utilise ces "mémoires" pour agir en surface ou en profondeur sur notre santé et notre bien-être. En stimulant le système nerveux , les arômes des huiles essentielles lancent un ordre d'auto-régulation. Plus précisément, l'aromathérapie prépare le corps à lutter contre la maladie en stimulant le réflexe d'auto-guérison et en modifiant la structure chimique des liquides corporels (la salive, le sang, la lymphe). Les huiles essentielles ont également une influence sur les sécrétions hormonales, sur l'équilibre endocrinien et sur les réactions neurovégétatives corporelles.

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- L'Ayurvéda - L'ayurvéda est la médecine multi-millénaire de l'Inde. Ses fondements sont contenus dans les Véda. Ayurvéda est un mot sanskrit qui vient de "Ayu" qui veut dire vie et de "veda" qui veut dire savoir.

Le médecin ayurvédique, le Vaidya, examine le patient au moyen d'un ensemble de techniques telles que l'observation, l'interrogation, la palpation (dont la prise du pouls, nadipariksha) par lesquels il déduit les déséquilibres présents. Il prescrit ensuite les soins ou les remèdes (Rasayana) adaptés à chacun.

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- L'homéopathie - Traitement consistant à administrer au malade des doses infinitésimales d'un produit qui, à dose pondérale, provoquerait les mêmes symptômes que ceux de la maladie à traiter ; ceci afin de stimuler les mécanismes d'auto-guérison interne du corps.

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- La kinésiologie/Kinésiologie Appliquée - Technique diagnostique utilisant le test musculaire pour identifier des blocages physiques et perturbations neurologiques. Certaines branches de la Kinésiologie sont utilisées pour favoriser les apprentissages (le "brain-gym" et l'Edu-kinesiologie ), ou pour arrêter de fumer.

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- Le magnétisme curatif- Technique traditionnelle pratiquée par les magnétiseurs pour soulager les malades.

Il est avant tout une méthode de soins qui permet de guérir un grand nombre d’affections bénignes mais également de soulager, voir de guérir certains maux qui résistent bien souvent aux traitements habituels. Cette action réelle du magnétisme humain n’est pas encore une science exacte, dans le sens où beaucoup de paramètres sont encore inconnus de nos jours.

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- La médecine anthroposophique de Rudolf Steiner - Basée sur une philosophie qui étudie la dynamique des forces naturelles, elle associe à l'homéopathie des remèdes spagyriques, de fabrication dérivée de l'alchimie.

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- La médecine traditionnelle chinoise - Médecine d'orientation préventive vieille de 4.000 ans.

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- La chiropratique- La chiropratique (prononcer kiro-pratique), du grec kheir, main et praktikos est une discipline de médecine non conventionnelle qui consiste en la prévention, le diagnostic et le traitement des affections mécaniques de l’appareil neuro-musculo-squelettique en particulier du rachis et de leurs conséquences. Les thérapeutiques sont conservatrices et principalement manuelles.

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- L'ostéopathie - Technique de soins ayant pour hypothèse que les troubles divers ont pour origines un blocage de la circulation du sang, de la lymphe et des mouvements du squelette (y compris pour des troubles d'organes ne faisant pas partie de l'appareil locomoteur), avec donc une thérapie fondée exclusivement sur des manipulations manuelles.

L'ostéopathie se fonde sur quatre concepts :

1. L'unité : celle du corps (toutes les parties sont reliées, par la vascularisation, le système nerveux, le tissu conjonctif), mais aussi de l'être vivant : l'être humain constitue un tout, rassemblant ses aspects physique, émotionnel, mental, intellectuel, spirituel.

2. L'inter-relation entre la structure et la fonction : supposant qu'un organe, même non atteint d'une pathologie organique, ne peut fonctionner correctement que si sa configuration tridimensionnelle est conforme à celle qui a été formée à l'origine, et inversement.

3. "Le rôle de l'artère est absolu" signifiant que, selon les ostéopathes, toute structure somatique non atteinte d'une lésion organique est capable de fonctionner normalement, pour peu que sa vascularisation soit correcte - et que l'alimentation ait fourni des nutriments qualitativement et quantitativement suffisants.

4. La capacité d'autoguérison : évoquant le fait que le corps humain dispose de toutes les capacités d'adaptation et de défense nécessaires. Les ostéopathes fondent leur réflexion sur les conditions qui ont mis ces moyens en défaut, et tentent de lever l'obstacle.

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- Les Massages - Le massage ou la massothérapie est l'application d'un ensemble de techniques manuelles qui visent le mieux-être des personnes grâce à l'exécution de mouvements des mains sur les différents tissus vivants. Cette thérapie agit entre autres sur la peau, les muscles, les tendons et les ligaments (ces tissus sont appelés communément tissus mous) et vise tant le bien-être physique que psychique, puisqu'ils sont intimement liés.

Il est généralement pratiqué sur une personne allongée sur une table ou au sol, mais certaines techniques se pratiquent en position assise.

Le massage prend plusieurs formes et se divise en familles : corporelles avec huiles (ex.: suédois, californien, Esalen), corporelles sans huiles (ex.: kinésithérapie) et énergétiques (ex.: Shiatsu, Amma et polarité). La massothérapie peut apporter un réel bien-être à tout le monde.

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- La Naturopathie - La naturopathie (différent de la naturothérapie) est une médecine non conventionnelle visant à rééquilibrer le fonctionnement de l'organisme par des moyens naturels : alimentation, hygiène de vie, phytothérapie, massages, exercices...etc, et psychologie pour la "naturopathie rénovée" qui place le désordre psycho-émotionnel en tête de liste des déséquilibres physiologiques qui en découlent.

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- La phytothérapie - Médecine traditionnelle, la phytothérapie, étymologiquement le traitement par les plantes, est une méthode thérapeutique qui utilise l'action des plantes médicinales. (De nombreux médicaments classiques sont dérivés des plantes).

On peut distinguer deux types de phytothérapie :

1 - Une pratique traditionnelle, parfois très ancienne basée sur l'utilisation de plantes selon les vertus découvertes empiriquement. Selon l'OMS, cette phytothérapie est considérée comme une médecine traditionnelle et encore massivement employée dans certains pays dont les pays en voie de développement. C'est une médecine parallèle du fait de l'absence d'étude clinique.

2 -  Une pratique basée sur les avancées scientifiques qui recherche des extraits actifs des plantes. Les extraits actifs identifiés sont standardisés. Cette pratique conduit aux phytomédicaments et selon la réglementation en vigueur dans le pays, la circulation des phytomédicaments est soumise à l'autorisation de mise sur le marché (AMM).

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- Les rebouteux - Techniques empiriques mais ancestrales de manipulations articulaires rudimentaires pour remédier à des blocages articulaires. Ancêtre archaïque des ostéopathes.

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- La réflexologie plantaire - Techniques spécifiques associant massages et pressions de la plante des pieds, elle agit de manière préventive dans le but de préserver une bonne santé.

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- Le Shiatsu - Technique orientale de pression manuelle sur des points précis pour détendre ou stimuler l'organisme.

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- La sophrologie – La sophrologie (des racines grecques "SOS" : harmonie, équilibre - "PHREN" : psyché (âme), esprit - "LOGIA", "étude de la conscience en harmonie") est une discipline visant à résoudre un certain nombre de désordres (psychiatriques, physiologiques, existentiels), ou à développer une personnalité plus harmonieuse, par la conscience de soi et le renfort des structures positives.

Elle est également utilisée pour le sevrage du tabac et la lutte contre les dépendances et pour renforcer la confiance et l'image de soi.

Apparentée à la relaxation et à l'hypnose, elle peut avoir une utilité dans les pathologies anxieuses et phobiques.

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- La Thalassothérapie - La thalassothérapie (du grec "thalasso" : mer, "thérapie" : soin) peut se définir comme étant l’utilisation combinée, sous surveillance médicale, dans un but préventif ou curatif, des bienfaits du milieu marin. Elle est donc obligatoirement pratiquée en bord de mer.

Contrairement à l’univers thermal, l’univers de la thalassothérapie est pour l’essentiel réduit à l’établissement d’autant plus que dans la majorité des cas il possède sa propre structure d’hébergement. À l’inverse, la notoriété de la commune ou du site est un facteur de réussite pour un institut de thalassothérapie.

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- Le Reiki - Proche de la technique radiance : une technique holistique d'harmonisation énergétique par apposition des mains, un chemin d'évolution et de transformation.

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- La thérapie neurale - A la frontière entre médecine et foi, approche de personnes comme Bruno Gröning, qui entre dans la catégorie des "guérisseurs (dits) spirituels".

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- Amaroli ou l'urinothérapie – Thérapeutique, qui consiste à boire une partie de son urine pour se soigner, est pratiquée en Inde et compte quelques partisans en Europe.

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commentaires

L
Article tres interessant!
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